Jour d'angoisse : Pleins de questions, d'inquiètudes me matraquent l'esprit, tout me tracasse, du moindre détail au truc le plus important. 

J'arrive pas à sortir de ce cercle vicieux, une question en amenant une autre, et le fait que j'ai conscience du coté exagéré de mes angoisses, me fait stresser encore plus. Je me souviens que déjà enfant, j'avais une propension à m'inquièter un peu hors norme, et ça me pourrissait déjà la vie. On prenait ça souvent pour de la timidité, mais aujourd'hui je sais que c'est tout sauf de la timidité.

Ca me rend malade, physiquement malade, des petits temblements aux étourdissements, chaque partie de mon corps retranscrit l'état dans lequel mon cerveau malade se met.

Le regard des autres, je le supporte plus. Pour sur, dans un sens je les comprends, difficile de ne pas se poser de questions quand quelqu'un surveille tout du regard, le moindre détail, prêt à devoir faire face en cas de danger imminent, ce qui, il faut bien l'admettre, est assez pathétique. Dans un autre sens, j'aimerai parfois qu'ils me laissent un peu, c'est pas m'aider que de me balancer "pff mais n'importe quoi, qu'est ce que tu veux qu'il se passe ici ? t'es ridicule". Oui, merci, je sais bien que je suis ridicule, je n'ai pas besoin qu'on me dise dans quel état je suis mais plutot qu'on m'aide à m'en sortir, ou bien que m'y laisse mais sans mots dire.

J'ai fermé tous mes volets, vérifié trois fois que ma porte était fermée à clé. Et maintenant, j'attends. J'attends je ne sais quoi, que l'inquiètude disparaisse, d'une manière ou d'une autre, ou que quelque chose me dise que j'avais raison de m'inquiéter. J'attends et j'ai hâte que ça se termine.